- À l’échelle planétaire, on estime qu’il y a plus de locuteurs pour qui l’anglais est une langue seconde (plutôt que première), et qu’il y a autant d’enfants bilingues que d’enfants monolingues.
- Que le bilinguisme soit une nécessité ou un choix, il peut avoir de nombreux avantages, à condition qu’il y ait un soutien suffisant pour maintenir les langues apprises.
- Lors de la comparaison de sujets bilingues et monolingues, des études ont rapporté:
- Meilleure capacité à concentrer l’attention sur les informations pertinentes et à ignorer les distractions
- Meilleure planification et résolution de problèmes complexes
- Un meilleur accès aux personnes et aux ressources
- Taux d’emploi et revenus plus élevés
- Diminution des effets du vieillissement sur le cerveau
- Apparition retardée de la démence
- Certains avantages cognitifs du bilinguisme dépendent du niveau de compétence de l’individu dans ses langues, c’est-à-dire, plus l’individu est compétent, plus il en bénéficiera à long terme.
- La plupart des bilingues ont une langue «dominante», c’est-à-dire une langue davantage maîtrisée. Cela peut changer avec l’âge, les circonstances, l’éducation, le réseau social, l’emploi et de nombreux autres facteurs.
- L’exposition à plus d’une langue ne cause PAS de retard dans le développement du langage et ne ralentit PAS la croissance du langage. Les résultats linguistiques doivent être mesurés de manière appropriée et tenir compte de tous les systèmes linguistiques de l’enfant.
- Les enfants souffrant de troubles de la parole et du langage peuvent apprendre deux langues. Le passage à une langue unique n’aide pas un enfant à surmonter un problème d’élocution ou de langage. Cela ne finit que par créer un enfant monolingue avec un trouble de la parole ou du langage.
- Le développement du langage peut être typique ou atypique quel que soit le nombre de langues auxquelles l’enfant est exposé.